13 Jul

Présentation de Cecil B. DeQuinn, le créateur londonien qui a fait son retour épique et fétichiste des fleurs à la mode via une extravagance sur grand écran. Des chats et des chiens en latex, des ballerines et des robes de bal, une histoire qui s’est déroulée d’une scène nocturne de Londres Soho-on-steroids aux feux rouges en passant par les rebondissements maniaques d’Alice au pays des merveilles et de Cendrillon. Tout avait tout pour plaire.

“C’est comme ça que j’imagine un monde de Richard Quinn et tous les gens qui y vivent”, a-t-il déclaré. “ C’est plus gros, beaucoup plus gros que tout ce que nous avons fait auparavant. Je voulais prendre le temps d’embrasser le cinéma. C’est comme tous les carnets de croquis que je fais depuis que je suis à l’école d’art. Et c’est une ode à Hollywood Technicolor que j’adore.

Si quelqu’un pensait que Quinn était devenu très silencieux pendant la pandémie, il a sauté deux saisons de mode numérique à Londres. Il leur a prouvé qu’ils avaient tout faux. Certes, il était connu pour fabriquer des gommages pour les médecins du NHS à partir de ses fleurs inutilisées pendant l’urgence de l’EPI en Grande-Bretagne; et s’était tourné vers la vente de pyjamas fleuris pour égayer ces jours de verrouillage sans fin de travail au lit. Mais il s’avère que pendant que la plupart des autres regardaient Netflix, Richard Quinn, quelque part sous une arche de chemin de fer à Peckham était occupé à concevoir, à broder, à imprimer et à fantasmer son propre film.

Quinn rapporte que chaque fois qu’il va à l‘extrême, “il y a toujours beaucoup de femmes qui sont attirées par la robe (shebang)”. Et, rit-il, “je suis aussi attiré par le shebang”. Il existe des collectionneurs privés pour les pièces fortements brodées. Depuis qu’il a montré une vignette de mariage comme dénouement de son émission d’automne 2019, il dit: “Donc, cette entreprise de semi-couture a beaucoup grandi pour nous.

En dessous de tout cela, il y a aussi des choses plus pratiques et joyeuses que les humains peuvent porter cet automne. Des vestes en jean et des jeans aux imprimés vifs et toute une série de doudounes “après-ski” de la marque Richard Quinn qui suivent le succès prouvé de sa collaboration avec Moncler.

Mais l’autre point de tirer cette extravagance d’excès est que Quinn réfléchit à la façon dont il peut étendre sa marque pour devenir une proposition de style de vie.

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